
Aas est une très vieille commune Française du département des Pyrénées-Atlantiques. En 1861, la commune est absorbée par les Eaux-Bonnes. C’est aujourd’hui un village d’une centaine d’habitants.
Accroché sur les flancs de la Montagne Verte, le village d’Aas fait face au massif du Gourzy et au pic du Ger, il surplombe la commune de Laruns et le village d’Eaux-Bonnes.

En 1090, Aas comptait 15 feux (foyers). En 1385, 13 familles sont toujours répertoriées.
Il faudra attendre l’essor des Eaux-Bonnes à la fin du XIXe siècle pour que le village atteigne une quarantaine de maisons et une dizaine de granges.
Ses habitants étaient autrefois réputés pour leur rudesse; on les surnommait en Béarnais les « queyos », car on disait d’eux qu’ils avaient l’habitude d’accueillir les étrangers à coup de cailloux.

Les pâturages de la basse et de la haute montagne favorisent l’élevage des vaches, des chèvres, mais principalement des brebis qui maintiennent, les flans des montagnes en herbage.
LA DEVETTE

c’est-à-dire le transhumance des bêtes de la basse à la haute montagne (haut de Gourette et du Plateau de Ley) en début de période chaude et retour fin Septembre cela permettant de faire le fourrage pour l’hiver.

Durant cette période, les bergers vivaient dans des cabanes de pierres sèches en haute altitude. Ils se consacraient à la production du fromage, à la surveillance et à l’entretien du troupeau. Idem aujourd’hui.

Une particularité du village, les habitants avaient l’habitude de communiquer en sifflant, d’un flanc de vallée à un autre. La particularité de la vallée à cet endroit, forme un véritable guide d’onde permettant d’utiliser ce mode de communication entre les pâturages et le village.

Il s’agit d’un langage sifflé assez complexe qui s’est transmis de génération en génération. L’apparition de nouvelles techniques de communication fit disparaître ce langage devenu obsolète. Il n y a plus de siffleur au village d’Aas.
Au XVII e siècle, Aas était administré, comme presque toutes les communes d’Ossau, par deux jurats (magistrats municipal). La charge était annuelle, mais, au lieu d’être élus à la pluralité des voix, ils étaient nommés par les deux jurats sortant de charge, et par les deux qui avaient précédés ces derniers.
Le lavoir remonte au temps de l’Impératrice Eugénie
Source historique: Wikipedia