MARMOTTES. ISARDS . OURS . SALAMANDRES . HERMINES. CHEVREUIL
LES MARMOTTES

Marmota
La marmotte appelée aussi Chien de pairie, vous pouvez l’observer à partir de 800 mètres, vous la trouverez aux abords des éboulis ou de cailloux.

C’est un rongeur de la famille des Sciuridés, « famille de mammifères rongeurs »

Les marmottes vivent en petits groupes partageant leurs profonds terriers.

La marmotte est exclusivement herbivore, leurs nourriture est faite d’une grandes variétés de plantes sauvages, voir des écorces, la marmotte ingurgite environ 400 grammes de nourriture par jour, pendant ces 6 mois d’activités cela donnera environ 70 kg de nourriture ce qui leur permet de constituer une réserve de graisse pour l’hiver.

Elle mange plutôt le matin voir le soir, la marmotte ne boit pas. La marmotte s’accouple dans le terrier, 15 jours après le réveil. La gestation dure environ 5 semaines . Les petits appelés marmottons sont allaités 8 semaines, ils arrivent à l’âge adultes au bout de trois à quatre ans. Les familles sont d’environ une dizaine d’individus.

La marmotte hiberne vers Octobre dès que les températures baissent.
Avant l’hivernage la marmotte se purge afin de vider son intestin et le débarrasser des parasites. Pour hiberner elle se roule en boule sur un matelas de feuilles séchées afin de limiter les pertes caloriques. Dans le terrier dortoir règne une température de 4° environ.

Deux fois par mois la marmotte se réveille et va uriner dans une galerie annexe faite pour cela.
Le grand prédateur des marmottes est l’aigle, après le renard, les chiens errant.
La marmotte n’a pas une bonne vue par contre elle a un champ de vision de 300° , elle à une très bonne ouïe, et un grand odorat, il n’y a pas de guetteur chez eux , toutes sont toujours sur le qui vive à la moindre alerte les marmottes sifflent à plusieurs reprises, elles rentrent illico dans les trous qui se trouvent à proximité.

LES ISARDS
Rupicapra pyrenaica

L’isard, c’est toute une histoire. Celle des Pyrénées, de leur culture, de leur économie, du tourisme. L’animal indissociable du lieu.
Espèce emblématique du patrimoine naturel Pyrénéen, la protection de la population d’isards fut l’un des objectifs de la création du Parc national des Pyrénées. Menacé d’extinction dans les années 50, il a bénéficié de la protection de celui-ci. Aujourd’hui, on en compte quelques 4 000 individus, répartis sur l’ensemble du Parc national.

Pesant de 20 à 35 kg pour une hauteur d’environ 70 cm, l’Isard se différencie du chamois par sa plus petite taille, ses écharpes noires et blanches en hiver et sa rousseur en été. Il est le symbole de l’animal montagnard, capable de courses et de dénivelés impressionnants.
Herbivore, il se nourrit de plantes herbacées, de jeunes pousses et, l’hiver, de bourgeons, d’aiguilles de conifères, de feuilles sèches et de lichens

L’Isard vit surtout au-dessus de la limite des arbres, en zone d’éboulis et de pelouses. En hiver, il descend en forêt ou sur les pentes où il y a moins de neige.

Il vit plutôt en groupes (hardes). La cellule sociale de base est constituée de la mère et de son cabri. Les mâles adultes sont solitaires. Ils arpentent la montagne au gré des saisons. En été, ils se rendent sur les hautes altitudes (jusqu’à 2 500 mètres) et l’hiver, sur les estives et les forêts à la recherche de nourriture ou comme zone de refuge lors de tempêtes. Lorsque le manteau neigeux est très important, l’Isard peut préférer les versants abrupts et ventés sur lesquels la neige tient moins facilement, permettant l’accès à la nourriture.

Le rut se déroule de la mi-novembre au début décembre. Mâles et femelles ne se reproduisent qu’à l’âge de 3 ou 4 ans.

La gestation dure 23 semaines. Une portée par an donne un petit, exceptionnellement deux. Le sevrage se fait à 6 mois. Le record de longévité observé chez un individu en liberté est de 24 ans.

On peut les observer le matin très tôt ou au détour d’une randonnée avec de la chance. Mais bien souvent c’est de loin.

LA SALAMANDRE
Salamandra salamandra
la Salamandre commune ou Salamandre tachetée, espèce noire et jaune, la plus répandue en Europe.

La salamandre, baffie ou lebraude est un reptile légendaire, à ne pas confondre avec l’amphibien réel. Il était réputé pour vivre dans le feu et s’y baigner, et ne mourir que lorsque celui-ci s’éteignait. Mentionnée pour la première fois par Pline l’Ancien, la salamandre devint une créature importante des bestiaires médiévaux ainsi qu’un symbole alchimique et héraldique auquel une profonde symbolique est attachée.

Ainsi, Paracelse en faisait l’esprit élémentaire du feu, sous l’apparence d’une belle jeune femme vivant dans les brasiers. D’autres légendes plus tardives en font un animal extrêmement venimeux, capable d’empoisonner l’eau des puits et les fruits des arbres par sa seule présence .

La salamandre semble être mentionnée pour la première fois par Pline l’Ancien dans le livre X de son Histoire naturelle, où il déclare que « la salamandre est si froide qu’elle éteint le feu lorsqu’elle le touche ». Un peu plus loin, au livre XXI, il s’étonne de cette propriété et analyse que si l’animal avait réellement cette vertu, il serait utilisé pour éteindre les incendies. Pline mentionne un autre animal au livre XI, la Pyrallis, sorte de reptile ailé et quadrupède qui vit dans le feu des forges de Chypre. Si elle en émerge et vole sur une courte distance, elle tombe morte car elle ne peut vivre que dans le feu. D’après Jorge Luis Borges, la symbolique de cet animal oublié des bestiaires aurait été englobée dans celle de la salamandre

François 1er l’adopte comme corps de devise avant même son accession au trône.
L’HERMINE.
Mustela erminea
L’hermine est un mammifère de la famille des mustélidés, devant son nom vernaculaire au latin armenius mus, « rat/souris d’Arménie »

Le mot « hermine » est attesté en français dès le milieu du XIIe siècle. Il vient du latin armenius, signifiant « arménien », en raison de l’abondance de ces animaux en Arménie.

L’Hermine mesure entre 17 et 33 cm, la queue mesure entre 7 et 20 cm.
Elle pèse entre 130 et 350 g.

Son corps est cylindrique, les pattes sont courtes, la queue assez fine et assez longue avec un pinceau terminal de couleur noir.
La fourrure est de couleur brun-roux sur le dessus et blanc du museau à l’attache de la queue, sur le dessous. Dans les zones enneigées l’hiver, l’Hermine change de couleur pour se camoufler dans ce nouvel environnement : elle passe donc du roux au blanc, mais conserve son pinceau terminal noir sur la queue.
Ce petit carnivore affectionne les milieux bocagers et les pelouses des hautes altitudes, mais occupe également des zones plus fermées pourvus qu’il trouve sa ressource alimentaire en quantité suffisante.

Il s’abrite dans des rochers ou dans les troncs d’arbres.
Cette espèce est un carnivore strict qui se nourrit de mulots, rats, campagnols, taupes, oiseaux, et lapereaux… Elle peut chasser ses proies de jour comme de nuit.
La période des amours se situe entre avril et mai.
La fécondation intervient juste après la naissance des jeunes mais la gestation de 4 semaines ne s’effectuera qu’au bout de 7 à 8 mois (ovo-implantation différée).

Au printemps suivant la reproduction, 3 à 8 petits naissent et seront dépendant de leur mère jusqu’à l’automne.
L’Hermine est relativement rare en région midi-pyrénéenne : elle se cantonne dans les zones d’altitudes des monts d’Aubrac et de la chaîne pyrénéenne.
CHEVREUIL.
Capreolus capreolus
Souvent aperçu mais pas encore pu ramener une photo convenable pour illustrer ça page.
Le Chevreuil est un animal de petite taille. Il possède une roze (zone de poils blancs en hiver, jaunâtre en été) sur les fesses. Son museau est noir avec le bord des lèvres marqué de blanc. Parfois, on trouve une tache blanche sur l’avant du cou appelée serviette. La queue du Chevreuil est à peine visible. En hiver, la chevrette (femelle) a sur le haut des pattes postérieures une touffe de poils blancs qui simule une queue. Le pelage est non tacheté, d’un brun-roux en été, gris-brun en hiver.
Seul le mâle, appelé brocard, porte des bois.
L’0URS BRUN DES PYRENEES:
Nous avons mis ce dernier « même si nous ne l’avons point vu » car il est un animal emblématique des Pyrénées

Il a souvent des noms comme Martin etc…
L’ours est présent dans les Pyrénées depuis des centaines de milliers d’années.
La population actuelle d’ours brun eurasien (Ursus arctos arctos, sous-espèce d’ours brun) qui vit sur les versants français et espagnol des Pyrénées est souvent nommée « ours des Pyrénées » ; toute fois, il ne s’agit pas d’une espèce à part entière mais d’un sous-groupe de population d’ours bruns extrêmement réduite.
L’ours dans les Pyrénées possède également une place symbolique, puisque le culte de l’ours est attesté à travers les divinités du panthéon pyrénéen associées à cet animal jusqu’aux carnavals folkloriques qui perdurent à l’époque moderne.